Publié le 10/01/2020

Si des clubs néo-aquitains portent haut les couleurs de notre région lors des matchs de coupe de France, c’est aussi le cas pour les arbitres ou délégués. C’est ainsi que Karine Daumens a été désignée pour couvrir la rencontre de trente-deuxième de coupe de France comme déléguée adjointe, avec comme délégué principal Nouredine Bahi.

Tous les deux ont ainsi eu la chance d’officier lors de la rencontre Angoulême – Challans où l’arbitre centrale n’était autre que Stéphanie Frappart, première femme à avoir arbitrer un match de Ligue 2 puis Ligue 1, ayant par ailleurs reçu quelques jours plus tôt le globe soccer awards.

Comme pour les joueurs, participer à un match de ce niveau de la compétition restera gravé dans la mémoire de Karine Daumens qui n’imaginait pas pouvoir vivre une telle rencontre si tôt. « J’ai été promue au niveau fédéral il y a six mois, indique-t-elle. Lorsque j’ai pris acte de ma désignation, je pensais être en plein rêve mais c’était la réalité ».

C’est ainsi que le 4 janvier dernier elle a pu côtoyer des grands noms de l’arbitrage français mais aussi un fonctionnement qui est tout autre par rapport à ce qu’elle connaît habituellement. Et cela dans une atmosphère différente : « il y a vraiment de la magie sur les matchs de coupe de France. Le stade jouait à guichets fermés, il y avait de l’ambiance. J’ai aussi pu voir en vrai ce qu’on voit en général à la télévision : le quatrième arbitre, les oreillettes. En tant que déléguée, c’est aussi une expérience différente car nous n’avons pas les mêmes rôles lors d’un trente-deuxième de finale de coupe de France et lors d’un match de National 2 »

De cette expérience, elle retient : « l’unité des arbitres, la simplicté et l’humilité. J’ai beaucoup aimé aussi l’ambiance générale du match où tout s’est très bien passé. Même le président de Challans, qui a été éliminé, est venu nous féliciter à la fin de la rencontre. C’était une première pour moi et elle a été très réussie. C’est une belle aventure et de belles rencontres ».