La marche était trop haute pour le FCEMA
Publié le 08/01/2018
Ce dimanche 7 janvier 2018, les 5 équipes de la LFNA concernées par les 32è de finale de la Coupe de France Féminine étaient sur les pelouses régionales pour tenter de décrocher leur billet pour les 16è de finale. A Arlac, le FCE Mérignac-Arlac, club du Président Darroman, était aux prises avec les bretonnes de Guingamp. La marche était trop haute pour les joueuses girondines qui s’inclinent 9 à 0. Christophe Gameiro nous fait revivre cette rencontre.
Lors du 1/32e de finale de la Coupe de France féminine, disputé ce dimanche 7 janvier au Stade Cruchon, à Mérignac, les Arlacaises se sont lourdement inclinées face aux armoricaines de Guingamp, sur le score de 9 à 0.
L’entraîneur des Écureuils, Mickaël Andéol, le spécifiait après le match «il y a bien un gouffre entre une équipe de D1 et de Régional 1». Ce constat, les Mérignacaises l’ont vérifié au bout de dix minutes de jeu. Elles étaient déjà menées par 2 buts à 0, à ce moment-là de la partie par les Bretonnes. L’internationale, Faustine Robert, et la N°10 Marine Pervier interdisaient dès l’entame le moindre rêve. Les Guingampaises récupéraient tous les ballons et étouffaient littéralement les Mérignacaises. Celles-ci desserraient l’étreinte en fin de mi-temps, toutefois, et pendant 15 minutes, se créaient plusieurs occasions par Sabrina Barbe, Ketlyn Martins, et Anaïs Feillard. Mais c’est en toute logique que Guingamp regagnait les vestiaires avec une avance de deux buts.
Le sélectionneur de l’équipe de France féminine U20, Gilles Eyquem «se félicitait de l’excellente chambrée présente pour un match de foot féminin et avouait être là en repérage de quelques joueuses pouvant participer à la prochaine Coupe du Monde se déroulant en France au mois d’août 2018».
Le second acte amplifia largement le premier. Les buts défilèrent et successivement Léa Abadou, Julie Debéver, et Désiré Oparanozie alourdissaient le score. Les jambes devenaient lourdes pour les Arlacaises, très souvent prises à défaut dans les intervalles. Océane Blanc-Leroux avouait «avoir été impressionnée par les déplacements des joueuses de D1». La fin de la partie n’en fut que plus pénible. Non seulement, il n’y eut pas de réduction de score, mais au contraire, celui-ci prit une importance qu’on n’imaginait pas initialement. Quatre autres réalisations vinrent s’ajouter aux précédentes, par Louise Fleury, Faustine Robert une nouvelle fois, et Inès Ou Mahi.
Le coach guingampais, Sarah M’barek «pouvait savourer cette qualification et le nombre de buts marqués car depuis le début de la saison, ses protégées brillaient par leur inefficacité».
L’aventure en Coupe de France est donc terminée pour les Arlacaises, qui avaient atteint l’an dernier le stade des 1/16e de finale. Ce match aura montré qu’il existe encore dans le foot féminin un gros écart entre une équipe de Régional 1 largement amatrice, et une formation de D1, déjà ancrée partiellement dans le professionnalisme. Ce sera un défi de la Fédération Française de Football, en particulier de sa vice-présidente Brigitte Henriques que d’harmoniser des compétitions afin de leur rendre un véritable intérêt sportif.
Les nombreux spectateurs venus au Stade Cruchon en ce doux après-midi hivernal, n’en ont eu cure. Ils n’ont pas vu l’exploit, mais ils ont été séduits par la qualité du football proposé et ont réservé un triomphe à l’ensemble de leurs actrices. Jean-Jacques Darroman, le président arlacais «pouvait être fier de ses joueuses, qui restent malgré tout un des fers de lance du football féminin aquitain».
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Christophe GAMEIRO
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