Retour sur la 4e journée de R1 Féminine

Le match phare du week-end opposait le FCE Merignac Arlac au FC Girondins de Bordeaux, qui se sont quittés sur un score nul de 2-2.
 
Pendant ce temps, l’ES Poitiers 3 Cités et le Bergerac PFC ont pris de l’avance avec une troisième victoire consécutive. Mention spéciale aux joueuses de Bergerac, qui n’ont toujours pas encaissé de buts cette saison. Elles recevront d’ailleurs le FCE Mérignac Arlac lors de la prochaine journée, un choc à suivre de près.
 
À noter que la 1ère journée avait été reportée.
 

Nos arbitres féminines brillent sur la scène nationale

La LFNA est fière de mettre à l’honneur ses arbitres féminines qui brillent non seulement sur les terrains régionaux, mais aussi au plus haut niveau national et international. Avec 172 arbitres féminines en juin 2024, la LFNA est la première Ligue en termes d’effectif féminin.

Une présence forte en Première Ligue Arkema

En Première Ligue Arkema, trois arbitres originaires de notre région s’illustrent particulièrement :

  • Emeline Rochebilière : Girondine d’adoption mais fière de ses origines landaises, elle s’est imposée comme une référence sur les terrains de l’élite nationale en arbitrant notamment la finale de la Coupe de France Féminine entre le PSG et FC Fleury la saison passée et en étant 4ème arbitre sur la Finale des Play-offs de la D1.
  • Maïka Vanderstichel : Arbitre internationale, Maïka est une véritable fierté pour la Ligue. Longtemps joueuse aux Genêts d’Anglet puis à Labenne, sa résilience après 2 graves blessures témoigne de sa détermination. Elle a été récompensée par sa désignation pour la première finale des Play-offs de D1 en mai dernier entre l’OL et le PSG.
  • Mélissa Rossignol : Elle a vécu une année riche en émotion avec sa nomination en tant qu’arbitre assistante internationale et en officiant également sur la finale des Play-offs. De plus, elle intervient à la Section Sportive Arbitrage de Mérignac et lors des stages féminins régionaux.

L’arbitrage féminin en Seconde Ligue et D3 Féminine

En Seconde Ligue, Méline Laurant, arbitre assistante, allie avec sérieux et implication la poursuite de ses études en Pharmacie avec sa passion de l’arbitrage.

En D3 Féminine, Soline Barbé et Lisa Gindrau continuent de progresser depuis leur arrivée il y a un an.

De jeunes talents prometteurs

Cette saison, deux nouvelles arbitres, toutes deux issues de Dordogne, viennent enrichir les rangs de l’arbitrage féminin néo-aquitain au niveau fédéral.

Lou-Ann Teillout a été nommée Jeune Arbitre Fédéral Féminine et officie désormais dans le championnat national U19 Féminin. Quant à Anne-Sophie Tinder, promue Arbitre Assistante Fédérale 2, elle découvre les terrains de D2 et les exigences du haut niveau.

 

Ces nouvelles nominations sont le fruit du projet de développement de l’arbitrage féminin mis en place par la CRA, en étroite collaboration avec les CDA et confirment le dynamisme et la richesse du vivier d’arbitres féminines dans la région. La LFNA ne peut qu’être fière de celles qui représentent l’arbitrage de demain.

Des observatrices engagées pour un suivi de qualité

L’arbitrage féminin, ce n’est pas seulement sur le terrain. Trois observatrices issues de la LFNA veillent également à l’évaluation et au suivi des arbitres féminines :

  • Sabine Bonnin et Sandra Renon, observatrices d’arbitres, jouent un rôle clé dans l’accompagnement des arbitres. 
  • Karine Vives Solana, en tant qu’observatrice des arbitres assistantes, apporte une expertise précieuse et un regard attentif.

Un avenir prometteur pour l’arbitrage féminin en Nouvelle-Aquitaine

La LFNA réaffirme son engagement à promouvoir et accompagner l’arbitrage féminin. Grâce à des figures comme celles citées ci-dessus, l’avenir de l’arbitrage féminin dans notre région s’annonce radieux.

Si toi aussi tu souhaites rejoindre les rangs de l’arbitrage, découvre nos FORMATIONS D’ARBITRES !

BMFA : Semaine 2 autour des pratiques diversifiées

La deuxième semaine de la formation BMFA (Brevet Moniteur de Football en Alternance) s’est tenue du 30 septembre au 4 octobre à Puymoyen, réunissant les stagiaires autour de pratiques diversifiées et enrichissantes.

Initiation au Beach Soccer

Sous la houlette de Benoît Michelena, Directeur du Pôle Espoir et référent du Beach Soccer en Nouvelle-Aquitaine, les stagiaires ont découvert les subtilités de cette discipline en plein essor. Ces deux jours ont été marqués par des séances pratiques sur le sable, permettant aux participants d’appréhender les spécificités techniques et tactiques du Beach Soccer, un sport dynamique où rapidité et anticipation sont clés.

Mise en pratique à l’ACFC

La journée du mercredi a permis aux stagiaires de passer de la théorie à la pratique lors de l’encadrement de l’école de football de l’ACFC (Angoulême Charente Football Club). Ils ont ainsi pu appliquer les notions abordées durant la formation, en adaptant leur pédagogie à leur public. Cette expérience leur a offert une immersion consolidant leurs compétences pratiques et relationnelles.

Focus sur le Futsal en fin de semaine

La fin de la semaine s’est tournée vers une autre variante du football : le Futsal. Sur ces deux jours, les stagiaires ont découvert les règles spécifiques de ce sport en salle, tout en travaillant leur technique de jeu en espace réduit. Un bon moyen pour eux de développer leur vision du jeu, la prise de décision rapide et la maîtrise du ballon.

Durant cette semaine riche en apprentissages, les stagiaires ont pu évoluer sous le signe de la diversité des pratiques tout en consolidant leurs acquis en football traditionnel. Une expérience complète, formatrice, et essentielle pour ces futurs éducateurs.

Rendez-vous bientôt pour la suite de leur formation !

Participez au webinaire « PEF »

La FFF vous invite à participer à un webinaire dédié au Programme Éducatif Fédéral (PEF), ce jeudi 10 octobre de 18h à 19h.
 
Ce webinaire vise à sensibiliser les clubs à l’importance de développer un projet éducatif au sein de leur structure. Les intervenants présenteront également comment le PEF peut être un outil précieux pour la mise en œuvre de ce projet.
 
Pour participer c’est ici : https://bit.ly/4dCgh78

Zoom sur la 3e journée de R1 féminine

Ce week-end avait lieu la 3e journée de R1 Féminine. De larges victoires et des rencontres plus accrochées se sont déroulées sur les terrains de Nouvelle-Aquitaine. La LFNA était présente à l’un de ces matchs, qui a opposé l’ES Poitiers Trois Cités à l’ASJ Soyaux. 

Retour sur les matchs du week-end

Grâce à sa victoire à domicile 3-0 face au Gradignan FC, Bergerac Périgord FC conserve la tête du classement. Pour leur premier match de la saison, les girondines ont quant à elles infligé un sévère 13-0 à l’UES Montmorillon, lanterne rouge de la R1 Féminine à l’issue de ce week-end. 

Après leur victoire à domicile lors de la précédente journée, les filles du FCE Mérignac Arlac enchaîne avec une deuxième victoire consécutive, cette fois à l’extérieur. Une réussite avec un seul but d’écart face au FC Pau qui leur permet d’atteindre la troisième place du classement. 

L’ES Poitiers 3 Cités remportent à domicile leur match 5-0 face à une équipe de l’ASJ Soyaux en pleine reconstruction. Si la performance sur le terrain des poitevines a été maîtrisée, cette rencontre a également mis en lumière un élément central dans le développement du football féminin : la formation des jeunes filles. Que ce soit à Poitiers ou à Soyaux, les clubs misent sur la formation dès le plus jeune âge pour construire l’avenir de leurs équipes féminines et renforcer leur place dans le football régional.

Poitiers : un projet ambitieux basé sur la formation

L’ES Poitiers 3 Cités a clairement affiché ses ambitions cette saison, avec l’objectif de monter en D3. Toutefois, ce projet ne se limite pas à l’équipe première. Comme l’explique Simon Faye, président du club, la formation est au cœur de cette dynamique : « L‘objectif c’est de mettre les moyens d’aider les filles à franchir un palier, donc sur le projet, la vitrine, c’est la section féminine. » Avec des équipes féminines à tous les niveaux et une école de football qui accueille des joueuses dès les U6, le club entend structurer et pérenniser son projet.

L’innovation cette année réside dans la mise en place d’une école de foot mixte, qui permet aux filles de jouer avec les garçons. Étienne Lare, secrétaire général du club, explique cette démarche : « L’idée est de faire jouer ensemble filles et garçons dès le départ pour accroître à la fois le niveau de pratique des uns et des autres, mais aussi pour changer les regards que les garçons portent sur les filles. » Cette approche vise non seulement à améliorer les compétences techniques des jeunes filles, mais aussi à renforcer leur confiance en elles. Les premiers résultats sont encourageants : « Les enfants sont très contents », se réjouit Etienne Lare.

Une dynamique portée par l’environnement local

Le club de Poitiers bénéficie d’une richesse locale unique, comme le souligne Sedrick Ndzondo Ololo, entraîneur de l’équipe féminine : « Nous sommes dans une cité où il n’y a que le football comme sport. » Cette immersion dès le plus jeune âge avec les garçons est un véritable atout pour ces filles, qui gagnent en expérience et en confiance. 

Pour Sedrick Ndzondo Ololo, ce travail de longue haleine commence à porter ses fruits. « Aujourd’hui, on a un projet qui part depuis deux ans, où on reçoit des joueuses de très bon niveau, certaines internationales, mais aussi des filles formées dans notre bassin poitevin. » L’objectif est d’accompagner cette génération de jeunes filles dans leur progression, en les intégrant progressivement à l’équipe première pour viser la montée en D3.

Juliette Belsoeur, capitaine de l’équipe R1, témoigne de l’importance de cette formation précoce : « J‘ai grandi en jouant avec les garçons, et ça m’a permis d’évoluer plus rapidement, physiquement et techniquement. » Selon elle, cette expérience est un atout majeur pour les jeunes filles : « Jouer avec les garçons quand on est jeune, c’est sûr, ça aide beaucoup. »

Soyaux : une reconstruction axée sur la formation

Du côté de l’ASJ Soyaux, club historique du football féminin en Nouvelle-Aquitaine, la formation des jeunes est aussi un élément central, bien que le club soit actuellement en pleine phase de reconstruction. L’entraîneur Johann Dumais, arrivé cette saison, a rapidement compris l’importance de structurer les bases pour relancer le club : « Ce qui est important dans le développement des filles, c’est la cohésion. […] On est plus à construire ça qu’un projet de jeu pour le moment. »

Chloé Puntous joue sous les couleurs de l’ASJ Soyaux depuis 4 ans. En tant que capitaine de l’équipe, elle attend de ses coéquipières de former « une équipe qui lâche rien, des filles qui sont solidaires entre elles et qui donnent tout les unes pour les autres. »

Le club a lui aussi des équipes à tous les niveaux, y compris une équipe de U19 F national ainsi qu’une école de foot féminin. Cette volonté de former et d’accompagner les jeunes joueuses s’inscrit dans un projet à long terme, où l’expérience et la passion des éducateurs jouent un rôle essentiel.

Encourager les jeunes filles à se lancer

Si la formation est une priorité pour ces deux clubs, elle s’accompagne aussi d’un message fort à destination des jeunes filles qui hésitent à se lancer dans le football. À Poitiers comme à Soyaux, les clubs encouragent les filles à ne pas avoir peur de s’impliquer dans un sport encore trop souvent perçu comme masculin. Juliette Belsoeur se veut rassurante en précisant que pour une jeune fille souhaitant s’inscrire dans un club de foot : « Il ne faut pas qu’elle ait peur, il faut qu’elle ait confiance en elle et qu’elle donne tout parce que quand elle va tout donner, les garçons, ils vont vouloir absolument jouer avec elle ! »

Chloé Puntous, quant à elle, conseille aux jeunes filles : « Elle n’ont pas de question à se poser, faut qu’elles foncent ! ».

Le match entre l’ES Poitiers Trois Cités et l’ASJ Soyaux a montré bien plus qu’une opposition sur le terrain : il a mis en lumière deux clubs qui placent la formation des jeunes filles au cœur de leur projet. Que ce soit à Poitiers avec une école mixte innovante ou à Soyaux avec un travail de cohésion, ces clubs bâtissent l’avenir du football féminin en Nouvelle-Aquitaine. Grâce à des projets ambitieux et une dynamique de formation bien ancrée, ils permettent à de nombreuses jeunes filles de rêver grand et de s’épanouir dans ce sport qui leur ouvre de plus en plus de portes.

Retour sur la 5e journée de R1 Masculine !

La 5e journée de Régional 1 Masculine a tenu toutes ses promesses, avec des résultats serrés d’un côté et du spectacle de l’autre. 

Dans la poule A, peu de buts ont été inscrits. Quatre des matchs se sont soldés par une victoire d’un seul but d’écart, preuve de l’homogénéité de cette poule. Le FC Bressuire conserve la première place, devançant le Thouars Foot 79 d’un petit point. 

Dans la poule B, les filets ont tremblé bien plus souvent avec pas moins de 23 buts marqués sur cette journée. Le FCE Mérignac Arlac, solide leader, a conforté sa place en remportant une belle victoire à domicile. La SAG Cestas, de son côté, a frappé fort en s’imposant 5-0, et continue de suivre le rythme imposé par les Mérignacais. 

Grande nouveauté cette année, les classements des buteurs et le nombre de matchs sans encaisser de buts seront désormais publiés régulièrement durant la saison. Les premiers classements sont disponibles après ces cinq premières journées, mettant en lumière les joueurs les plus performants dans les deux surfaces. 

Cinq joueurs se disputent déjà la place de meilleur buteur de R1 avec quatre réalisations chacun. À souligner également le remarquable début de saison du gardien du FC Bressuire et de sa défense, qui ont réussi à ne pas encaisser de buts lors de quatre des cinq premiers matchs. 

Restez connectés pour suivre de près l’évolution de vos équipes favorites et découvrir qui s’illustrera dans ces nouveaux classements tout au long de la saison ! 

Crédit photo : Manu Cahu Photographe / FC Bressuire

Les gestes qui sauvent : intervention au Pôle Espoirs Féminin

Dans le cadre de la campagne « Les gestes qui sauvent » mis en place par la FFF, les joueuses du Pôle Espoirs Féminin ont participé formation « appeler-masser-défibriller », animée par la Croix rouge.
 
Reconnue par l’État, la formation aux gestes qui sauvent permet à chacun de connaître les gestes à pratiquer lors d’accidents de la vie quotidienne ou de situations exceptionnelles. La formation permet d’acquérir les compétences nécessaires pour porter secours à une personne en réalisant les premiers gestes de secours. A l’issue de la formation, chaque participante a reçu une attestation reconnue par l’État.
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