Fin du stage pré-JAF et passerelle JAR

Publié le 01/03/2024

Du lundi 26 au jeudi 29 février, le centre technique de Puymoyen a accueilli 42 jeunes arbitres pour deux stages, pré-candidat JAF et passerelle JAR.

Ces deux stages étaient l’occasion de rassembler une grande partie des jeunes arbitres de districts et régionaux pour les préparer aux examens de fin de saison. Saïd El Moufakkir, responsable des deux stages fait son bilan.

Cette semaine, la Ligue a accueilli des stages de jeunes arbitres. Est-ce que tu peux expliquer la différence entre les deux stages et leurs contenus ?

On a organisé deux stages durant quatre jours. Le premier s’adressait aux 19 pré-candidats JAF (Jeune Arbitre Fédéral). C’était un travail théorique, travailler le perfectionnement. C’est pour cela qu’on a fait appel à Nicolas Rodrigues pour son expérience en Ligue 1, Hakim Mahaoudi pour son expérience fédérale, il y avait aussi Idir et Adrien, avec qui on a travaillé toutes les lois avec au moins 120 questions, plus un travail vidéo et aussi une analyse des rapports.

Pour le stage JAD (Jeune Arbitre de District) passerelle JAR (Jeune Arbitre Régional), je pense que c’est une première en France. C’est la première fois que l’on prend des JAD pour faire la passerelle JAR durant l’année sans attendre l’examen de fin d’année. On a parlé des exigences de l’arbitrage régional, on a fait trois séances sur le terrain parce qu’ils ont besoin d’en savoir plus sur ce qu’on demande sur le terrain au niveau régional. On a parlé de la discipline, de la justice et un petit peu des lois du Jeu. L’intérêt de ce stage-là, c’est de préparer tous ces jeunes qui sont aujourd’hui en district, pour les observer en régional à partir du mois de mars et les nommer JAR avant la fin de l’année, avec l’idée de passer l’examen théorique en mai.

23 JAD passerelle JAR sur les 29 jeunes arbitres, ça démontre qu’il y a une demande de formation et une demande de la part des jeunes. Les 6 autres qui ne sont pas là, c’est parce qu’ils sont apprentis. C’est pour cette raison qu’ils ne sont pas venus, ça veut dire qu’ils ont tous une raison valable. Sinon, on aurait eu les 29.

Quels étaient les objectifs principaux pour les pré-candidats JAF ?

Le 1er, c’est de peaufiner la formation. C’est pour cela qu’on a travaillé pendant trois jours sur le perfectionnement des lois du jeu. On est rentré dans les détails des détails. C’est pour ça qu’on a traité 120 questions théoriques. On a traité de la vidéo, on est revenu sur de la méthodologie, tous les écueils à éviter, les conseils pour réussir un questionnaire, que ce soit sur la forme, que ce soit sur le fond. C’est un travail en profondeur. Et le 2ème objectif, c’était aussi de faire passer un deuxième test théorique qui nous permet de départager les candidats qui vont continuer la formation. Aujourd’hui, on est à 19 et à partir des prochains stages, ils seront au maximum 10. Ils seront départagés en fonction de leur note théorique et leur classement en termes de rapport sur le terrain, mais d’abord de leur note théorique.

Pour être JAF, il faut être avoir entre 16 ans révolus et moins de 19 ans le 1 juillet 2024 pour cette année, ça veut dire qu’il faut avoir maximum 18 ans et quelques mois.

Pour quelles raisons avoir organisé ces deux stages en même temps puisque le contenu n’est pas le même ?

Ce sont deux populations différentes. Les pré-JAR sont à l’aise en termes de théorie. Donc là on est en train de faire des perfectionnements. Les JAD passerelle JAR viennent d’arriver donc il découvre les exigences du niveau régional. Donc on ne peut pas mélanger les 2.

Le moment d’échange qu’on a fait ensemble, c’est le moment avec Nicolas Rodrigues, qui est arbitre de Ligue 1. On souhaitait à ce moment-là faire profiter l’ensemble des jeunes de son expérience. C’était un moment de partage.

Quand on voit le sourire des jeunes, ça a répondu à toutes les interrogations qu’on avait au départ. Est-ce qu’ils seront contents de venir ? Est-ce qu’on ne les prive pas de leurs vacances ? Est-ce qu’ils seront heureux d’être là pendant 4 jours ? En réalité ils étaient tous très investis, parfois même jusqu’à 22 h, il fallait leur dire que ça y est, on va éteindre, c’est l’heure de dormir. Sinon ils étaient toujours en train de travailler. C’est impeccable ça, ça répond à beaucoup d’interrogations.

Est-ce que tu trouves que le bilan du stage est positif ?

Oui bien sûr ! Quand je suis arrivé lundi, on était à 64 candidats JAR et JAD candidats JAR dans la Ligue Nouvelle-Aquitaine. Avec les recrutements qu’on a fait au niveau des passerelles, on est déjà à 107 au total.

Au début de la saison, on ne désignait des arbitres régionaux que dans deux divisions, les U16 R1 et les U18 R1, au centre. À partir du début mars, on commence à désigner des arbitres en U16, U17 R1, U18 R1 et U18 R2. Ça veut dire que là, on avance vers notre objectif de départ qui était d’arriver à 110 arbitres à la fin de la saison. Il nous reste les candidats qui vont arriver fin mai, ça veut dire qu’on sera à peu près à 120-130 jeunes.

Et la deuxième chose, c’est qu’on a créé ce qu’on appelle la notion de groupe. Le fait d’avoir les gamins sur 4 jours permet de travailler la théorie, mais surtout cette notion de camaraderie, de compétition aussi, parce qu’ils savent qu’il faut être premier pour être présentés JAF. Donc ils savent que même s’ils sont copains, il y en aura que deux qui seront présentés d’un point de vue Ligue, deux pour la section, donc ils se battent aussi. Ils apprennent à travailler ensemble, à travailler en groupe et travailler la concurrence, c’est très bien et ça c’est important pour nous cette notion de groupe.

La troisième chose, c’est que les JAD passerelles qui sont venus, ils ont découvert d’un coup à la fois les exigences régionales, mais en côtoyant les pré-candidats JAF, ils voient déjà ce qui les attend s’ils veulent aller à la fédération. Donc on est en dans un triple objectif qui a été atteint et qu’aujourd’hui c’est ça le plus important.

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