BEF : Si loin, si proches
Publié le 29/06/2017
La promotion BEF 2017-2018 a débuté la première de ses six semaines de formation lundi dernier, au Cercle, à Puymoyen. Parmi les 17 candidats réunis, des profils très variés partageant un but commun : obtenir le diplôme. Interview croisée de deux des candidats les plus éloignés géographiquement et aux parcours très différents : Florian Sicot, 26 ans (SC Sardent) et Denis Stinat 34 ans (Aviron Bayonnais).
Florian, Denis, cinq cent kilomètres séparent vos deux clubs, mais vous voilà réunis à Puymoyen. Pouvez-vous vous présenter ?
Florian Sicot. Je suis basé au Nord-Est de la nouvelle ligue, je viens de Creuse, d’un petit village qui s’appelle Sardent, à côté de Guéret. Et pour situer Guéret (il rit), c’est à une heure de Limoges. Je suis originaire de Chartres, et il y a encore un an, j’étais basé dans une ville entre Le Mans et Laval, dans la ligue des Pays de Loire. Je suis arrivé cette année au SC Sardent, comme coordinateur de l’école de foot, et je suis salarié du club. J’ai repris le foot comme joueur pour m’amuser cette saison avec les seniors, après un arrêt de 4 ans. En tant qu’éducateur, j’aurai en charge les U17 district et je serai adjoint de l’équipe première senior, en D1 départementale.
Denis Stinat. Et bien ça me fait sourire, c’est un beau hasard, parce que comme Florian, je suis aussi originaire de Chartres, j’y suis né ! Pour ma part, j’effectue un peu un retour aux sources en rentrant à Bayonne, après une carrière pro et amateur (Nantes, Dijon, Martigues, Les Herbiers, Pau, Gueugnon). Je viens finir cette carrière à l’Aviron (National 3) pour essayer de hisser le club à un niveau plus conforme à ses attentes. Côté encadrement, je serai en charge des U14 Ligue.
Les gars, pourquoi le BEF ?
Denis. Pour préparer ma reconversion. J’ai eu une carrière pro qui me permet, en justifiant de plus de 100 matches de niveau national, d’entrer directement en formation à ce niveau BEF, sans pour autant avoir entraîné, mais c’est un projet personnel qui existe depuis longtemps.
Florian. Je souhaite continuer mon cursus de formation. Je suis déjà passé par les initiateurs, le diplôme d’animateur seniors et le BMF. C’est simplement la suite logique. Ça faisait un moment que je voulais m’y consacrer, et j’ai l’opportunité cette année grâce au club. Ce sont des moments de partage, ça me fait découvrir beaucoup de personnes et c’est très enrichissant.
Comment se sont déroulés ces premiers jours ?
Florian. Pour moi, honnêtement, c’est top ! On en prend plein la tête niveau contenu, pendant des journées et des journées, mais il y aussi tout ce qui se passe en dehors, la cohésion du groupe qui se forme petit à petit. Je pense sincèrement qu’il y a une bonne promo. On devrait bien bosser et bien s’amuser.
Denis. C’est rigolo, on est 17, on se met un peu en configuration d’équipe qui part en stage, on est bien hébergé, on est tout le temps ensemble, on va s’entraîner ensemble. C’est quelque chose qui a été mon quotidien pendant 20 ans et ça fait du bien de retrouver des personnes naturelles qui ont le même objectif commun, celui d’obtenir le BEF à la fin. On apprend de chacun, on est tous différents. Je n’ai pas la pratique que peuvent avoir des garçons comme Florian, mais on est quelques anciens pros dans la promo et on essaie de partager nos expériences ; je pense qu’on est assez ouverts. Le tout fait qu’il y a une sacrée ambiance, c’est top ! Et une grosse entraide, pour qu’on ait tous notre diplôme.
ERIC BECQUET